La Porte Neuve

Anciennement appelée « Porte Notre-Dame », au XVème siècle elle était intégrée aux remparts et était équipée d’un pont-levis, permettant de rentrer dans le cœur de ville. Des traces de ce dernier ont d’ailleurs été retrouvées lors des récents travaux d'aménagement de la Place de la Glacière.

Au XVIIème siècle la Porte fut remise en état puis doublée par l'adjonction d'une nouvelle porte, style renaissance, flanquée de meurtrières et surmontée des deux tourelles visibles du côté Nord. C’est pendant cette rénovation qu’elle prit alors le nom de Porte Neuve. Elle a également conservé les conduits des chaînes du pont levis et ses tourelles d'angle. Sous le porche voûté, deux banquettes de pierre étaient adossées aux murs et servaient de sièges aux membres du Conseil de la Cité qui rendaient là la justice. La voute a été reconstruite en 1730.

En 1854, la Porte Neuve est menacée de démolition dans le cadre d'un vaste projet urbain. Finalement, sur pression de la population, le préfet autorisa le projet mais pas la démolition de la Porte Neuve : « La Commune veillera à l'intacte conservation des tours de la Porte Neuve et fera réparer la toiture qui recouvre cette porte. » La commune effectua également des travaux d'étaiement de la voûte du monument. Il est désormais à nouveau possible de traverser à pied la Porte Neuve depuis 2019